Organisé par la structure Mass Productions en collaboration avec le Bureau Export de la Musique Africaine (BEMA), ce salon de la musique guinéenne s’est tenu du 3 au 4 décembre à l’hôtel mariador palace de Conakry.
Dans le souci de créer un espace d’échange et de dialogue entre les acteurs de la musique, les organisateurs ont placé l’événement sous le thème : la musique et les nouvelles technologies de l’information et de communication. Avec une forte participation des autorités gouvernementales conduite par le colonel Mamadou Sandé ministre de l’énergie et de l’hydraulique, l’événement a été aussi l’occasion pour les maisons de productions de présenter un certain nombre d’œuvres musicales ayant marqués et qui marquent toujours leurs temps dans le monde de la musique guinéenne et étrangère, puis une exposition d’œuvres artistiques et musicales d’origine guinéenne le tout accompagné d’une prestation artistique et d’une rencontre professionnelle avec les acteurs de la musique guinéenne pour débattre sur les incidences de la nouvelle technologie dans le domaine de la musique moderne et traditionnelle d’aujourd’hui.
Maciré Camara directrice de Mass production a, au cours de son allocution de bienvenue, donné les raisons qui l’ont poussé à initier ce 2ème salon de la musique c’est-à-dire redonner une certaine valeur à la musique guinéenne qui a toujours fait parler d’elle à travers le monde. Pour sa part Issa Condé représentant du ministre des arts et de la cuture a réitéré l’engagement du ministère à soutenir toutes initiatives allant dans le même sens avant de remercier les initiateurs du projet. Le colonel Mamadou Sandé quant à lui a d’abord remercié l’esprit patriotique des leaders politiques qui ont su ramener le peuple de Guinée à la raison avant d’invité les artistes d’aujourd’hui à prendre leurs avenir en main tout en se mettant au travail.
Abordant le thème du salon Riad Chaloub conférencier a mis un accent particulier sur l’usage non contrôlé de la nouvelle technologie qui pourrait faire disparaitre l’utilisation des instruments de musique traditionnels avant de clôturer avec ceci : la préservation d’une culture authentique peut faire bon ménage avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Amadou Barry et Yao Ferera