La guinée à l’instar des autres pays musulmans d’Afrique et dans le monde a célébrée ce vendredi 27 novembre l’aïd el kébir qui signifie fête de mouton. Dans un pays à majorité musulmans, l’engouement et l’effervescence ne peuvent s’absenter au rendez vous. Musulmans et pseudo-musulmans ont profité de la fin de semaine pour célébrer cette fête qui est considérée comme étant l’une des plus grandes fête en islam car le prophète Abraham pour preuve de crainte et de soumission a voulu sacrifier son fils et c’est là que Dieu lui fit crainte et de soumission a voulu sacrifier son fils et c’est là que Dieu lui fit parvenir un mouton d’où l’origine de la fête de tabaski . Alors nous vous retraçons l’ampleur de cette fête qui s’est tenu pendant trois jours et trois nuits, c’est-à-dire du vendredi 27 au dimanche 29 novembre dans les quartiers et les lieux les plus animés de la capitale Guinéenne.
Le matin du jour de la fête
Très tôt le matin, hommes femmes et enfants se précipitaient devant les toilettes pour la purification ; de l’autre coté c’était les marchés qui accueillaient les acheteuses de condiments, de viandes ou de poissons pour les repas quotients et surtout que ceux de ce jour reste très différents des autres. A partir de 8h les fidèles musulmans se dirigeaient déjà vers les lieux de prières soit dans des mosquées ou des grands lieux publics, une fois 9h les rangs grandissaient, les petites passerelles se fermaient ,les surfaces débordaient et on ne voyait que du monde venu profité des deux raquâtes puis le sermons livré par les différents imams préparés pour la cause .9h 30 mn, heure de prière , du coté sacrifice on voyait à l’intérieur ou a proximité des grands concessions ou celles qui abritent les personnes d’un niveau de vie un peu élevé des moutons de toutes tailles et de toutes sortes qui guettaient le retour des prieurs . Ce n’est qu’à 11h, juste après la prière que l’aspect de ville solidaire, dynamique et mouventé. Avec la ferveur qui existait, tous profitaient de ce moment pour fréquenter mutuellement proches et amis afin de leurs souhaités une bonne fête.
Après midi du jour de la fête
Vu que le jour coïncide à un vendredi, tout le monde repartait à la mosquée pour cette fois ci la grande prière du vendredi. C’est juste après la rencontre religieuse qu’on apercevait des attroupements autour des repas submergés de très gros morceaux de viandes de poulets ou de poissons. Comme il est de coutume, l’après midi des fêtes représentait pour les moins jeunes le moment idéal pour chercher comme on le dit en langue vernaculaire “le salimafo“ qui signifie l’argent perçu après la prière de sainte pour la fête. Coté jeunes branchés et tous petits, ils étaient nombreux à se présenter soit au palais du peuple pour élire le plus beau lycéen de Conakry ou se divertirent au jardin 2octombre en compagnie de toute la music hip hop de guinée. Les longs et grands embouteillages ne sont pas passés inaperçu au niveau des grands carrefours et voies les plus fréquentés, en guise d’exemple nous pouvons retenir l’entrée de la ville c’est-à-dire au pont 8 novembre, le rond point de hamdallaye et ceux de bambeto, cosa, cité, matote et yimbaya …..
Le soir du jour de fête
Le jardin 2 octobre seul lieu de divertissements de la sorte, ne faisait que recevoir du monde ; de l’autre coté, au palais c’était la 2é partie de la soirée africa danse show (grande fusion de la danse hip hop africain) était le moyen de retenir et émerveiller la couche juvénile déterminée à faire la fête. A la maison c’était la 2é épisode des séries de festins, se succédaient toujours des bonnes fêtes accompagnées de très beau sourires. Les boites de nuits recevaient les fêtards excités par la danse, c’est le cas du crisber night club qui devait accueillir la soirée des remises de prix de la 5é édition du master boro. Les restaurants aussi n’étaient pas épargnés de la mouvance, adultes et jeunes se retrouvaient pour des diners un peu plus classique et exceptionnels dans les quartiers, c’était le moment pour les jeune de se rassembler et organiser des veilles autour du barada complété par des surprises qui n’apparaitront que tard dans la nuit. Jusqu’à 5h du matin, l’ambiance existait et résistait toujours dans la ville particulièrement dans les rassemblements et dans les lieux comme Taouyah et kipé …
Le lendemain de la fête
A l’image du jour précédant, les quartiers étaient remplis de monde qui faisaient des vas et viens sympathiques chez les proches et amis. A noter que ce Samedi était l’occasion pour nombreux de se divertir à plein temps, cela se comprenait par la présence massive de jeunes à la plage rogbané de taouyah et l’après midi toujours au jardin 2octobre avec Degg j force3 pour rendre plus belle le show des tous petits ,mais aussi au palais du peuple qui abritait la dédicace de la légaliste Léga Bah pour son album hommage à Alpha Yaya roi de Labé .Les cinémas étaient moins fréquentés par rapport à ces deux lieux cités. Jusqu’a tard dans la nuit, le temps qui passe ne se faisait sentir car la joie et l’ambiance était d’ardeur mais aussi au primo, malgré la crise qui semble frapper le pays de presque toutes ses forces, les seigneurs de la nuit se faisaient remarqués dans les grandes récréatives et dans les boites de nuit de haute classe .on constatait la présence des adolescents à des heures très tardives dans les coins et recoins des rues. La pêche semblait mal se terminer pour les personnes non véhiculées, car le problème de taxi devenait extrêmement difficile au fil du temps. Cette fois ci aussi la ville gardait sa beauté spectaculaire jusqu’au petit matin.
Le Dimanche de la fête
Les matinales de ce dimanche différent des autres a constaté une accalmie du à la fatigue et à la paraisse des uns et autre, mais quand même n’a pas empêché les grands carrefours, les terrains de foot et bords de plages d’accueillirent les sportifs assoiffés de challenge .Ce dimanche était aussi l’occasion idéale pour les rencontres familiales et associatives, en dehors de cela, le palais du peuple abritait la dédicace d’un troupe théâtrale, juste à coté prenait fin au jardin 2octobre le show des tous petits. Le début de la soirée semblait être le signe De retour pour chacun car les arrêts de taxi ,les ronds points et carrefours étaient présidés et même dirigés par les piétons et les véhicules qui circulaient parfois difficilement dans des longues files indiennes colorées par les feux rouges qui créaient une sorte d’œuvre d’art .Cette fois ci l’ambiance était moins intense par rapport aux deux jours précédant , tout juste parce que dès le petit matin les activités reprendront normalement, comme se l’était avant la fête . Alors n’était elle pas belle la fête ?
écrit par Amadou Barry
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