L’une des plus belles voix féminines de la musique burkinabè s’est éteinte à jamais. En effet, Djata Ilébou n’est plus. La chanteuse, qui de sa voix envoûtante défend la cause des enfants, notamment des orphelins, nous a quittés, dans la nuit de ce mercredi au jeudi 21 octobre 2010, laissant derrière elle, une famille éplorée et des artistes inconsolables.
Ce jeudi matin, tous se sont rendus à la morgue de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Il faut noter que c’est dans ce centre hospitalier et universitaire que Djata a succombé, plongée auparavant dans un coma d’où elle ne sortira malheureusement plus, après un accident de la circulation, survenu le dimanche 17 octobre 2010, aux environs de 15h, sur l’axe Ouagadougou/Ziniaré. La regrettée faisait partie d’un groupe d’artistes qui revenaient d’un concert de soutien à Blaise Compaoré, candidat à la présidentielle du 21 novembre prochain. Selon un communiqué du ministère en charge de la Culture au Burkina Faso, l’accident a causé le décès du conducteur et des blessures aux quatre passagers (dont Djata) à bord du véhicule qui les transportait.
yao ferera