BURUNDI: « ANDY MWAG » LE GUITARISTE QUI CHANTE.
Après une longue tournée dans 15 pays d’ Afrique en tant que guitariste d’Yvan Bouravan, lauréat du Prix « Découvertes RFI » 2018 Andy Mwag nous revient avec « Nisaidie » son propre album.
Après une longue tournée dans 15 pays d’ Afrique en tant que guitariste d’Yvan Bouravan, lauréat du Prix « Découvertes RFI » 2018 Andy Mwag nous revient avec « Nisaidie » son propre album.
Bobona tente sa chance avec Martina Cirillo, une jeune chanteuse Italienne.En effet je souhaite utiliser « inyishu » comme carte de visite qui pourra me représenter au Burundi mais surtout à l’étranger.A vrai dire il s’agit d’un très long et difficile parcours d’où j’y concentre toutes mes féroces en ce moment.
BABOU : » En voulant garder l’originalité de la musique burundaise et des instruments de musique, j’ai opté pour l’enregistrement live, car je suis aussi instrumentiste. Avec ma musique, je désire et j’ai espoir qu’un jour le chanteur burundais vivra de son propre talent. C’est mon souhait « .
Cette fois ci à faire chavirer les cœurs de nombreux mélomanes, c’est le clip vidéo de « YAMBI », chanson d’amour qui puise son essence et sa structure mélodique dans les rythmes de la tradition burundaise malgré l’apparence moderne et contemporaine.
A consommer sans modération. Vous m’en direz des nouvelles
« Abagenzi » le deuxième opus de BOBONA à une saveur particulière et très étrange. Les mélodies et textes de cet album sont si simples et harmonieux qu’ils restent encrés au cerveau tel l’encre indélébile à une vitesse supersonique. Ne soyez pas surpris de vous entendre répéter tout doucement à l’intérieur de vous-même des milliers des fois les refrains des morceaux tels que « Yambi nari ngukumbuye » , ou « Lala Lilala ». Vous n’êtes pas fou. C’est l’effet BOBONA qui touche tous ceux qui écoutent son nouvel album.
Qu’on se dise la vérité. L’époque du Burundi traditionnel, où tout père de famille était censé posséder et savoir jouer d’un ou plusieurs instruments musicaux, (dont l’Inanga, l’Ikembe, l’Umuduli, etc.) n’est plus. Le contexte actuel est plutôt celui des musiques exotiques qui ont envahi et dominé notre société, allant jusqu’à supplanter et effacer presque complètement la présence de la nôtre. La riche musique burundaise des années 70 n’est plus et les jeunes artistes d’aujourd’hui puisent leur inspiration dans d’autres cieux au détriment de notre culture. Et pourtant le Burundi très peu connu culturellement dans le monde a beaucoup à offrir. Qui sauvera la Musique burundaise du déclin ? Et si le salut venait d’un religieux ? Moi je n’en doute pas. Rencontre avec Mgr Justin Baransananikiye, artiste auteur compositeur du hit « Ku gasozi », auteur du livre « De l’Inanga à la guitare classique. Une histoire de la musique burundaise moderne (1960-1985) » mais surtout fondateur de l’Institut de Musicologie de Gitega.
Je viens de faire une découverte qui surement surprendra plus d’un: Betina Quest, une burundaise installée en Allemagne, à la voix d’or dont je me demande pourquoi la Motown records ne l’a pas encore signé. Bien qu’encore étudiante, en master en “Popular Music” à l’université Popakademie Baden-Württemberg, je ne doute pas qu’on entendra parler d’elle très prochainement. Jugez par vous-même et surtout retenez ce nom. BETINA QUEST.
Avant même la publication de son quatrième album inédit intitulé « Mbali sana » (qui signifie « très loin » en swahili) Steven Sogo est déjà très loin. Aux Etats Unis où il est en tournée en ce moment dans le cadre du « Nile Project », il affirme malgré le froid hivernal d’Outre Atlantique que quoi qu’il en soit le Burundi en sort gagnant. Rien d’étonnant pour nous autres burundais vu que nous savions déjà que la source la plus méridionale du Nil c’est au Burundi qu’elle se trouve. Ça ne pouvait pas être autrement. Plus que sa musique, son art, SOGO exporte toute une sagesse et un savoir-faire burundais, SOGOTOLOGY oblige. Qui dit mieux?
Nommé parmi les dix artistes africains que le jury présidé par Fally Ipupa va se faire le plaisir de scruter en date du 18 Novembre 2014, l’enfant du pays Cœur d’ Afrique espère remporter une place au soleil non seulement pour lui mais aussi pour son Burundi Natal.
Mais a-t-il les chances d’y parvenir ? Pour ARON NITUNGA le grand producteur burundais que le monde entier nous envie , c’est possible: « si BOBONA figure dans les 10 candidats parmi lesquels sera choisi le finaliste c’est qu’il a lui aussi autant que les 9 autres la chance de finir gagnant mais les votes en ligne (Online) des auditeurs burundais surtout sont un autre élément qui pourrait le propulser à la première place ». « Il a la voix et sa musique est originale car elle est puisée dans la culture burundaise dont elle garde l’influence et la couleur »…
Malgré les vingt années écoulées et surtout malgré qu’il approche la cinquantaine sa voix est restée la même. Les 10 chansons du nouvel album, dont 9 inédites et une reprise rappellent tellement le style inoubliable de Burikukiye Prosper Magloire alias Bahaga qui nous a fait tant vibrer et tant réfléchir les années durant. Tout comme dans ses anciens succès, ses textes sont sujets de plusieurs interprétations, ou parfois de manque d’interprétations et de difficile décortication. Des fois on a beau écouter et réécouter mille fois mais on n’a pas la sensation d’avoir tout compris. Cette fois quand même après avoir écouté et réécouté le nouvel opus de Bahaga je ne peux que constater que cette fois les choses sont plus claires qu’auparavant..