Apres 16 ans d’absence du pays Nsengiyumva Minani Félicien alias Général FEMI DE J’ABAT, a fait un petit saut dans son Burundi natal, juste le temps de renouer avec ses origines, de donner un petit coup de main à ceux qu’il a laissé au pays, mais surtout de présenter sa cinquième fatigue discographique «MPORE BURUNDI-REKA KWIHEBURA» qui signifie en français «ne baisse pas les bras Burundi! Courage». Celui qui a su capter l’attention du public burundais des années 90 avec des hits comme «Kuba kw’isi ni ukwitonda», «Ikibi ni akanwa», «Nkunda chéri», «Reviens mon amour»,…nous livre ses impressions après son bref mais significatif séjour au Burundi.
Kuba kw’isi ni ukwitonda:
Kuba kw’isi ni ukwitonda.FEMI DE J’ABAT.
Adolphe B: Présentez vous à nos lecteurs. Pourquoi ce nom d’artiste FEMI DE J’ABAT ? Pourquoi Général? Etes vous militaire?
FEMI DE J’ABAT: Je m’appelle Nsengiyumva Minani Félicien alias Général Femi de j’Abat, Artiste-Chanteur-Compositeur-Journaliste et Conseiller conjugal de formation. Je suis marié et père de 4 enfants ( 2 filles et 2 garçons). Actuellement j’habite en Norvège avec ma famille.
Mon nom d’artiste n’est pas un fruit du hasard, il a une signification particulière à savoir: Femi = Félicien Minani, de J’Abat = de Jean Bamvunumutima autrement dit Félicien Minani fils de Jean Bamvunumutima ( Jean Bamvunumutima sont les noms de mon père ). Quant à Général, je ne suis pas militaire, c’est un titre honorifique que j’ai eu de la part d’un Général ( militaire ) suite à mon combat pacifique à travers mes chansons pour la paix.
Adolphe B: Votre dernier album, le quatrième de la série date de 2003. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour sortir votre cinquième opus? Que nous amenez vous de nouveau?
FEMI DE J’ABAT: Effectivement mon 4è album » Umunyenga » date de Septembre 2003 . Je l’ai enregistré dans un Studio de Kinshasa. Pourquoi j’ai attendu longtemps pour sortir mon 5è album ? Oui c’est vrai. La vie de toute personne est faite de haut et de bas, elle est aussi faite de choix. Ma vie en général, ce n’est pas seulement la musique. Il m’a fallu d’abord continuer mes études en Norvège, trouver un emploi stable, m’acheter une maison, fonder un foyer, ensuite continuer à faire la musique qui est vraiment importante pour moi quand bien même elle ne me permet pas à elle seule de gagner ma vie comme je le veux. Du moins elle me permet de m’exprimer, de nouer des contacts, de consoler des cœurs brisés, de bâtir la paix etc..
La nouveauté dans cet album, d’abord la qualité d’enregistrement est bonne, il est enregistré en Europe dans un Studio moderne de haute technologie, des nouvelles idées variées d’une vie à l’étranger riche en expérience, et surtout pour la 1ère fois dans ma vie, j’ai pu chanter avec ma chère épouse, c’est vraiment du nouveau.

FEMI DE J’ABAT avec son producteur Tony Wade Au Studio Lydhagen de Norvège, un Studio moderne de haute technologie.
Adolphe B: Pourquoi avez-vous intitulé votre cinquième album «MPORE BURUNDI-REKA KWIHEBURA»? Le Burundi vous a-t-il semblé si désespéré que ça en ce moment? Quel message avez-vous voulu lancer?
FEMI DE J’ABAT: Oui, le Burundi mon pays natal que j’aime bien m’a semble si désespéré à un certain moment, d’abord à cause des différentes guerres qu’il a connu, ensuite aux mauvaises langues des certains de ses filles et fils qui ne parlent que du mal de leur pays alors qu’il existe aussi de bonnes choses qu’ils ne disent pas, oubliant volontairement les conséquences lourdes que ce comportement irresponsable fait subir à notre cher pays.
Le message que j’ai voulu lancer est clair : plus jamais la guerre dans notre pays, il est temps pour nous les burundais de nous donner la main et faire un front commun pour reconstruire notre cher et beau pays.
Reka kwihebura:
Adolphe B: «MPORE BURUNDI-REKA KWIHEBURA» votre cinquième album ne contient que quatre chansons (1. Reka kwihebura, 2. Uyungurura neza, 3. Kuba kw’isi ni ukwitonda ( Remix ), 4.Mpore Burundi.). N’est ce pas peu pour un album? Pourquoi ce choix?
FEMI DE J’ABAT: Non pas du tout, quatre chansons pour un album, je trouve cela normal si le travail est bien fait. Faire beaucoup de chansons dans un seul album n’est pas mauvais, mais selon moi vaut mieux peu de chansons bien faites avec fond et forme que beaucoup de morceaux presque vides qui ne laissent pas des traces. Et d’ailleurs c’est souvent une, deux ou trois chansons dans tout l’album qui sont appréciées. C’est pour cette raison que personnellement je préfère la qualité que la quantité pour mon album.
Adolphe B: Comment se fait il que l’artiste «thérapeute des couples» que vous êtes, n’ait pas produit une chanson d’amour dans cet album?
FEMI DE J’ABAT: Non, ce n’est pas vrai. Dans tous mes albums vous trouverez toujours une ou plusieurs chansons d’amour, et mon nouvel album n’a pas fait exception. En tant que Conseiller conjugal, j’ai produit dans cet album une chanson que je crois utile aux couples, elle s’appelle : » Uyungurura neza « , j’invite d’ailleurs à tous les mariés surtout d’acheter cet album et après ils me diront si j’avais tort ou raison. «Uyungurura neza» est la chanson cousine à l’autre que j’ai intitulé «Umunyenga» de mon 4è album. Je chante la beauté exceptionnelle de ma très chère épouse qui est la MISS UNIVERS. C’est extrêmement important pour nous les hommes de dire à nos femmes qu’elles sont les plus belles au monde, sinon si les autres hommes leur disent cela à notre place, c’est dangereux pour le couple. Allez, procurez vous «Uyungurura neza» pour le bonheur et plaisir de votre couple (rire).
Uyungurura neza:
Uyungurura neza.FEMI DE J’ABAT.
Adolphe B: Où acheter votre album et combien coûte t-il? Est il aussi possible de se procurer de vos anciens succès aussi?
FEMI DE J’ABAT: Au Burundi mon nouvel album coûte 10.000Fbu. Officiellement nous n’avons pas commencé la vente car j’attends d’abord que l’office des droits d’auteur soit effectif dans notre pays. Dès qu’il y’aura l’ordre concernant les droits d’auteur au Burundi, je compte ouvrir des maisons de vente des disques officielles dans différentes provinces de notre pays. En attendant qui a besoin d’acheter mes albums au Burundi, peut appeler le No.79917788 pour savoir comment s’en procurer. Je déteste la piraterie, je préfère que nos œuvres soient protégées réellement par la loi pour que nous puissions payer les impôts. Enregistrer un album au Burundi surtout en Europe coûte très cher, nous voulons vivre de nos talents, que le gouvernement fasse encore un effort pour que nous puissions récolter ce que nous avons semé avec sueur. Pour mes anciens albums, ils sont vendus en Amérique et voici l’adresse de contact pour en acheter : Iwacu Entertainment, Baltimore MD, 21221, USA. ( www.iwacu1.com ).
Adolphe B: Que pensez vous du show biz burundais? Quels sont les artistes qui ont attiré particulièrement votre attention lors de votre séjour au pays?
FEMI DE J’ABAT: Le Show biz burundais a fait un pas en avant, même s’il reste beaucoup à faire pour arriver à un niveau satisfaisant. Concernant les artistes qui ont attiré mon attention lors de mon retour au pays , je dirais tous les artistes que j’ai pu rencontrer m’ont marqué, bien sûr chacun à sa manière. Malheureusement parmi les plus jeunes je n’ai pas eu l’occasion favorable d’être en contact faute de temps, mais quand même j’ai rencontré un quelque part pour la 1ère fois, et je l’ai beaucoup apprécié après notre conversation sérieuse, il s’appelle KAKA BONEY. Un autre que j’ai eu l’opportunité de rencontrer quelques fois à Bujumbura c’est KIDUM. Je trouve qu’il a bien évolué dans sa carrière musicale et je respecte beaucoup ce qu’il fait pour d’autres artistes surtout jeunes en prodiguant de bons conseils très utiles aux autres artistes y compris moi-même. Et à un de ses concerts, il m’a invité et m’a donné une occasion de chanter mes chansons à son public, chose qui montre encore une fois combien il aime que d’autres artistes puissent réussir comme lui ou plus, un coup de chapeau à lui.
J’ai pu rencontrer aussi BAHAGA Prosper au moins trois fois, il est vraiment mûr, sage et intelligent. Son humilité et sa sociabilité prouvent combien il est un modèle pour beaucoup et sur scène, c’est «no comment». Il est le meilleur pour moi. Un grand merci aussi à Cédric BANGY qui n’oublie pas les anciens amis de sa génération. La liste de ceux qui m’ont attiré est longue, je m’arrête par ici pour n’est être trop long.

FEMI DE J’ABAT (au milieu) dans la cours des grands au studio de la Radio Isanganiro. De Gauche à droite: Le bassiste Sadi King, Kidum, FEMI DE J’ABAT, le producteur Aron Nitunga, et la légende Bahaga.
Adolphe B: Artiste engagé socialement, vous êtes vice-président de VONECOVIC, une association internationale. Parlez nous en. Quels sont vos réalisations pour les burundais jusqu’ici?
FEMI DE J’ABAT: VONECOVIC ( Voix Neutre Contre les Violences et Injustice à travers les Chansons ) est une Association internationale sans but lucratif qui œuvre pour la paix, la justice, la réconciliation entre les peuples et surtout l’action humanitaire. Je l’ai crée le 14 Septembre 2003 à Kinshasa en RDC, puis avec ma réinstallation en Europe depuis 2004, elle a été réorganisée d’abord à Hamburg en Allemagne, puis en Suisse enfin en Norvège en 2007 pour être plus efficace et bénéfique sur terrain. Actuellement VONECOVIC est dirigée par une équipe de 3 personnes à savoir: Une Allemande Angela Iroegbu Schauer ( Présidente ), un Norvégien Oystein Bliksas ( Secrétaire et Trésorier ) et moi Nsengiyumva Minani Félicien ( Vice-président et Fondateur ).
Concernant nos réalisations jusqu’ici, nous assistons chaque année une centaine de familles Pygmés de la Zone Nyambuye Commune Isare en province de Bujumbura rural. Nous leur avons déjà acheté des chèvres et poules pour faire l’élevage, les matériels comme Shittings ( Amahema ) pour couvrir leurs maisonnettes en paille, les casseroles, les assiettes, les gobelets ( ibikombe ), des bidons vides de 20 litres pour puiser de l’eau, les habits, les souliers, des savons, la nourriture ( des poules, du riz, de haricots, du sel,….) etc….
Quant à leurs enfants, nous leur donnons surtout des uniformes de l’école, les cahiers, les stylos, les ballons de Football pour les jeunes ainsi que des guitares pour leur groupe musical. Les mamans nous leur achetons aussi des matériels pour fabriquer des corbeilles que nous vendons en Europe pour leur compte. La liste est longue….Nous avons commencé ce projet à Bujumbura rural car c’est là où moi le fondateur de l’Association suis né, mais avec le temps si nous avons plus des moyens, nous aiderons d’autres pygmées des autres provinces du Burundi.
Adolphe B: Vous avez aussi crée en 2000 une école de musique ,«Centre de formation musicale FEMI DE J’ABAT» à Kinshasa. Comment se porte ce centre aujourd’hui? Et pourquoi l’avez-vous crée à Kinshasa alors que ce genre d’école n’existe pas dans votre pays natale? A quand le «Centre de formation musicale FEMI DE J’ABAT» au Burundi?
FEMI DE J’ABAT: Ce Centre musical n’existe plus, car quand j’ai quitté Kinshasa pour la Norvège, j’ai décidé de le fermer car étant Directeur de ce Centre en même temps un des professeurs, il m’était difficile de continuer mes études en Europe et coordonner les activités de ce Centre à distance.
Actuellement j’ai un projet de créer une ACADEMIE DE MUSIQUE ET DE COMMUNICATION au Burundi précisément dans ma province natale. Mais je ne suis pas seul pour ce projet, je suis ensemble avec mes quelques compatriotes natifs de Bujumbura rural et nous voulons répondre à l’appel de son Excellence le Président de la République du Burundi Pierre Nkurunziza qui a demandé à tous les Burundais de faire des œuvres de développement dans leurs communes ou provinces natales. Notre province de Bujumbura rural est la dernière ou parmi les moins développées dans notre pays, nous nous réveillons donc pour bâtir notre province qui a été détruite et restée en arrière à cause surtout des guerres et des dirigeants qui ont négligé son développement. Mais nous avons l’espoir que les dirigeants actuels nous aideront (nous les natifs de Bujumbura rural) à développer notre province comme ils le font ailleurs.
Adolphe B: Vous êtes le compositeur de l’hymne du parti au pouvoir au Burundi (CNDD-FDD) et si je ne me trompe pas dans un article apparu sur www.burundibwiza.com il y a plus ou moins deux ans vous le regrettiez, pourquoi? Le regrettez vous encore aujourd’hui?
FEMI DE J’ABAT: Oui, je suis bel et bien le compositeur de l’Hymne du parti Cndd-Fdd et je suis content et fier de l’être. Sachez aussi que dans ce parti que j’aime bien, j’ai fait beaucoup d’autres choses à part la musique. Je vous dirais en passant que j’ai été le Secrétaire National chargé de l’encadrement socio-culturel à un moment donné, en collaboration direct avec celui qui est devenu actuellement notre Chef d’Etat, Son Excellence Pierre Nkurunziza. Oui, à un certain temps j’avais eu du regret que je trouve aujourd’hui non valable et justifié car j’avais été dupe comme pas mal des burundais vivant en dehors de leur pays suite aux mensonges que nous lisons ou entendons presque chaque jour surtout dans certains médias burundais dirigés par ceux qui disent qu’ils aiment beaucoup le Burundi mais qui parlent seulement du mal de leur cher pays alors qu’il existe aussi des bonnes choses au Burundi que leurs compatriotes et la communauté internationale ont soif d’entendre.
Maintenant que j’ai eu l’occasion de visiter presque tout le Burundi pendant le temps que je viens d’y passer, voyant moi même la vraie réalité sur terrain, je n’ai aucune raison de le regretter encore car ce que j’ai vu est contraire de ce que j’entendais ou j’entends encore dire, bien que tout n’est pas parfait et d’ailleurs nul part dans le monde tout est rose. Faire des critiques constructives n’est pas mauvais si c’est nécessaire, mais critiquer pour détruire c’est comme semer en l’air car dans ce monde tout le monde peut commettre une erreur et un bon changement ne s’opère jamais par la haine, mensonges ou la guerre.
Adolphe B: Que pensez vous du soutien des artistes aux mouvements ou partis politiques en général? Pourquoi au Burundi ça fait couler beaucoup d’encre et de salive alors qu’aux Etats Unis un artiste peut soutenir Obama ou un autre politicien sans créer un scandale?
FEMI DE J’ABAT: Pour moi je ne vois aucun mal à ce qu’un artiste soutienne un mouvement politique. Un artiste, un militaire, un médecin, un politicien etc…Nous sommes tous des citoyens égaux devant la loi et chaque citoyen a le droit de faire même la politique sans complexe, y compris les artistes. En Europe ou aux USA, pas mal d’artistes sont des grands politiciens, même moi ici en Norvège je fais de la politique avec joie et fierté. Je suis membre du parti » Arbeider Parti » ( AP ) qui est au pouvoir. Devant la loi, aucun parti politique n’est mauvais, sinon il ne serait jamais agréé. Nous autres artistes burundais, cessons d’être hypocrites, en faisant croire que l’on est neutre politiquement, alors que pendant les scrutins nous votons nos chers partis. Un artiste est un artisan de la paix, je ne vois pas la différence entre faire la paix ou la politique. Je demande aux artistes burundais de se sentir à l’aise et faire la politique s’ils en ont la vocation, pas comme faire du business, et surtout de faire de hautes études pour que notre pays ait davantage des Présidents de la République artistes. Notre actuel Président est un artiste musicien tout fait, je sais très bien cela, il a beaucoup soutenu le parti Cndd-Fdd pendant le maquis en faisant aussi la politique, et voilà ce qui s’est passé, notre pays a actuellement comme Président, un artiste qui aime la paix, et qui avait soutenu un parti politique. A Dieu seul la gloire pour la paix qui règne dans notre cher beau pays.
Adolphe B: Merci pour l’entretien.
FEMI DE J’ABAT: C’est moi qui vous remercie.
Propos recueillis par BIREHANISENGE Adolphe.
Le Général Femi de J’Abat nous doit des explications
Je suis un lecteur assidu des informations sur internet. Oui, c’est cela la vie quand on vit a l’extérieur du pays. Je ne suis dans aucun parti politique mais je suis obligé de suivre les informations de mon pays. Je rentre chez moi chaque année pour saluer les amis et ma famille et bien évidement pour me reposer du stress européen de tout les jours.
C’est en regardant la vidéo de Nsengiyumva Minani Felicien alias Général Femi de J’abat que l’idée m’est venue d’écrire ces quelques mots tellement était grande ma surprise de le voir dans cette état.
Est-ce qu’il a été intimidé pour dire des choses aussi fausses devant une camera de la Télévision Nationale. Je suis allé sur son site, je n’ai trouvé aucune explication si ce n’est que la publication en fanfare de la dite vidéo. Si il a changé de bord, il nous doit quand même des explications.
Qu’a-t-il trouvé de bon chez les DD ? Lui qui, depuis plus de trois ans, s’affichait comme un opposant farouche au régime Nkurunziza. Lui qui a soutenu l’Honorable Radjabu dans ces moments les plus noires.
Franchement il y a des journalistes qui nous doivent des explications. Comme par exemple la disparition de journal Arc-en-ciel. Le général a-t-il suivi le chemin de son ami Ndayishimiye Thierry ? Des questions sans réponses.
NITUNGA DESIRÉ
BUJUMBURA
BURUNDI
M NITUNGA, sachez que ce n’est pas parceque une opinion differente de la votre a ete emise qu’elle est forcement fausse. M Felicien est venus dans son pays natal apres plusieurs annees d’abscence. Il avait laisse un pays meurtri par la geurre., la famine et les autres maux qui ne cessent d’endeuiller notre cher continent. Il est venu, il a pu lui meme constater ce qui a ete fait, le pas deja franchi depuis ces annees de sang et de larmes, il a vu les ecoles construite, les routes, les hopitaux. il a vu un peuple debout malgre les nombeux defis aux quels il doit faire face. Il a vu tout ca, il exprime sa satisfaction et tout ce que vous trouvez a dire c’est qu’il a tout faux. Vous reconnaissez vous meme que vous vivez en Europe et que l’endroit prefere pour destresse c’est le Burundi. Alors ne venez plus puisque c’est l’enfer. Je vous comprend neamoins l’eloignement vous aveugle, je suis sur que la prochaine fois que vous viendrez au Burundi, que vous vous donniez la peine d’apprecier objectivement la situation vous aussi vous allez changer.
A lire votre commentaire Mr. NITUNGA DESIRÉ, l’on note directement que vous faites partie de ces burundais bornés qui croient qu’ils sont les seuls à détenir la vérité (normalement ce sont les nostalgiques des pouvoirs sanguinaires su passé). D’où partez-vous pour affirmer sans honte que les propos du Le Général Femi de J’ Abat sont fausses? De quelle autorité morale et supérieure avez vous pour faire un telle affirmation. Dites que vous n’êtes pas de la même opinion que Femi de J’Abat mais s’il vous plait ne vous érigez pas en donneur de leçons ou détenteur de la vérité absolue. La votre n’est qu’une opinion qui n’engage que vous (tout comme l’opinion de Femi de J’Abat n’engage que lui.). Si avec le temps il a ouvert les yeux et changé d’opinion quel mal y a t’il à ca? Ne dit on pas qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’idées? Changez les vôtres pour ne pas en être un. Femi de J’Abat ne vous doit aucune explication, ou plutôt il a déjà donné ses explications dans cet interview : « car j’avais été dupe comme pas mal des burundais vivant en dehors de leur pays suite aux mensonges que nous lisons ou entendons presque chaque jour surtout dans certains médias burundais dirigés par ceux qui disent qu’ils aiment beaucoup le Burundi mais qui parlent seulement du mal de leur cher pays alors qu’il existe aussi des bonnes choses au Burundi que leurs compatriotes et la communauté internationale ont soif d’entendre”. Il a tout simplement changé d’idées, acceptez le. Merci. Bosco.N.
Bonjour,
C’est liana robertson par mes recherches de correspondances sur les sites que j’ai obtenue votre
Bonjour,
C’est liana robertson par mes recherches de correspondances sur les sites que j’ai obtenue votre adresse mail. Chez nous, l’amitié est très précieuse. Je suis docteur en médecine, je vis à Londres. J’ai 25 ans et je suis une femme de célibataire sans enfants j’ai une taille 1.65m je pèse 45kg j’aime peu de tous sorties voyages, cinémas, littérature et sports. Je suis actuellement à Londres (Angleterre) pour raison de travail Je suis célibataire à cause des multiples trahisons que m’ont fait vivre les garçons .Je déteste beaucoup le mensonge. C’est donc une très grande expérience pour moi de communiquer avec d’autres hommes ou femmes au bout du monde d’origines différentes et aussi de différentes religions. Si tu veux l’amitié je suis partante, parle moi de toi, ton boulot, ta famille, tes désirs je m’en réjouis de faire ta connaissance car pour moi l’amitié est quelque chose de sacrée. Je ne peux terminer sans te rappeler que mon mot d’ordre est le respect mutuel et surtout la confiance.
Merci de m’écrire à mon courriel yahoo: robertson.liana@yahoo.com
Je vous informe de bien vouloir me faire savoir d’où vous êtes et ravi de vite recevoir votre réponse.
E mail privée : robertson.liana@yahoo.com
Je t’embrasse Liana ROBERTSON