
Dzitri justicier aux supers pouvoirs qui traque les voyous et malfrats dans les rues de Lomé /Photo Ago Fiction
Au Togo un groupe de jeunes talentueux lance les bases d’une nouvelle génération de comics. Après moult essais et expérimentations, ces jeunes artistes crées à partir des mythes et légendes d’Afrique, des personnages originaux et hors de commun comme Akongo, Amlima, Dzitri et Super Albinos ; des personnages qui n’ont rien à envier aux héros issus des mythiques BD de Lee Marvel comme les Fantastics, Spiderman ou autres super héros volants qui nous faisaient rêver enfants. L’objectif bien qu’étant de faire distraire et faire rêver la jeunesse d’Afrique semble aussi éduquer , sensibiliser mais également inviter à croire en une Afrique forte, une Afrique reconciliée avec son histoire, sa tradition mais également ses valeurs culturelles. Pari gagné pour les initiateurs. Les séries « Ago Fiction» (Mdr : Le nom du magasine qui publie à Lomé les aventures des supers héros Africains) semblent déjà gagner le cœur du publique. Interview avec Koffivi ASSEM, l’un des pétillants précurseurs de cette magnifique aventure artistique.
Par Fo-mê Videha
Pouvez-vous nous expliquer un peu comment l’aventure des BD AGO a-t-elle été possible ?
Nous avions déjà publié des livres pour enfants en France, au Bénin et au Togo, nous nous sommes rendus compte que le public jeune que nous rencontrions dans les écoles, n’avait pas les moyens de se procurer des livres, même quand ils ne coûtaient que 2000 F Cfa. Alors, nous avons pris l’option magazine, pour raccourcir les délais de parution et avoir un produit plus accessible. Mais il n’était pas question de faire un magazine de BD comme tous les autres. Après un sondage, il était clair que les Africains faisant tous les types de bandes dessinées mais pratiquement pas de comics ; et que les super héros que nos jeunes connaissaient vivent en occident. KanAd et moi, avons rassemblé quelques fanatiques de comics et de mangas et cela fut en 2008 le début AGO Fiction.
Comment s’est fait la création des Héros fantastiques qui sont les personnages emblématiques de cette BD ?
Après avoir opté pour une BD de super héros, il ne nous manquait que des personnages captivants et originaux. La consigne était claire : créer des héros à partir de l’histoire et des mythes africains, et évoluant dans des contextes socio-politiques africaines. Chacun proposait des modèles, aussi bien les scénaristes que les dessinateurs. Et ensemble nous délibérions sans se caresser dans le sens du poil. Cela a pris plus d’un mois car ce n’était pas simple de trouver des choses inédites et qui ne fassent pas trop clichés. Au bout de plusieurs tentatives, nous avons retenu et placé dans des univers distincts quatre super héros : Akongo, Amlima, Dzitri et Super Albinos.
Des personnages comme Dzitri renvoient un peu à l’histoire de la création de la ville de Lomé. Associez-vous des chercheurs de l’université à vos projets ?
Dans un premier temps, nous n’avons pas eu besoin de chercheurs d’université. Nous distinguons clairement la fiction du documentaire. Entre deux bandes dessinées, nous prenons soin de glisser un documentaire qui est rédigé par des chercheurs de l’universitaire. Nous avons plus travaillé avec la faculté des sciences. Bientôt nous feront appel à des historiens aussi. Nous cherchons autant à distraire qu’à instruire.
Un tel projet nécessite des fonds avez-vous des financements ?
Nous avons fait le premier numéro sur fonds propres, cela à suffit à nous faire remarqué de l’ambassade de France qui non seulement à financer l’impression du second et troisième numéro mais à fait des insertions publicitaires et autoriser qu’on vende nos magazines à l’Institut français du Togo entre 2008 et 2009. Ensuite, un partenaire qui tient à rester pour l’instant dans l’anonymat a financé la réimpression en couleur du premier épisode de Dzitri. Puisque nous ne faisons pas de bénéfice en vendant nos magazines à 500 F CFA en Afrique et à 2 ou 3 euros dans le reste du monde, nous attendons toujours des annonceurs pour continuer à paraître et être présents partout.
Comment le public a-t-il accueilli les séries Ago ?
AGO fiction a un peu hésité avant de trouver son public. En fait, nous avions visé les jeunes de 15 à 18 ans mais ce sont les garçons de 9 à 14 ans qui ont rapidement adopté nos supers héros. Mais hors du Togo, les personnes qui s’intéressent à AGO sont de tous âgés.
Combien de dessinateurs gérez-vous pour ce magnifique projet ?
Il y a un dessinateur derrière chaque super héros, et dès le début nous avons commencé avec 4 dessinateurs et un graphiste qui lui-même est un mangaka. Mais aujourd’hui nous sommes sept dessinateurs- graphistes et trois scénaristes sans compter les communicateurs et les administratifs.
Quels sont vos projets à court et long terme ?
Dans un avenir proche, nous comptons mettre sur le marché les albums cartonnés des éditons AGO avant des lancer nos dessins animés. Bien entendu, nous ne cesserons pas de faire connaitre sous d’autres cieux nos super héros, qui bientôt ne seront plus quatre mais cinq ou six.
Un mot de fin ?
Visitez notre site et participer à notre aventure de la manière qui vos semble le plus à votre portée. Parlez-en autour de vous. Merci à tous ceux qui nous aiment bien, et sachez que c’est réciproque.
Contact:
www.agomedia.net
agooo@live.fr
je veux des livre ou BD (vos livre)et je suis au togo
VOUS me les envoyés
Merci pour vos commentaires …
Commandz directement les series sur le site http://www.agomedia.net/ agooo@live.fr
Pour tous ceux qui veulent commander des livres ou BD il faut écrire directement aux créateurs sur l’adresse mail en bas de l’article…
Merci
Fo-Mê
C supers franchemnt on na plUs rien a enviyer o comic americains.
nous sommes a la recherche une production pour faire notre bd.Nous nous situons en cote d ivoire.notre numéros est le 42349129 ou le 40979576.